Les bras m'en tombent, comme on dit.
C'est aussi parce qu'ils sont bien lourds à force de trainer comme des sacs, à droite de mon corps, à gauche de mon corps. Ce sont deux boulets de muscles qui pendent et qui m'assomment à l'image de la nouvelle indigérable.
Voila. Je suis assommé complètement. Et c'est pour ça qu'on dirait que je puise de l'eau, que je tire deux masses de fer, que je m’apprête à tirer vers le haut des charges à bout de bras. C'est presque de l'eau qui m'attire vers le bas, tout simplement, c'est de l'eau du dedans de mes yeux si j'étais capable de sentir que je suis triste et pas ébahi.
Mais je n'en suis pas capable.
Je garde mes pierres au bout des doigts et mes incompréhensions au fond des yeux.
Je ne suis pas triste. Il n'y a pas de raison à hauteur de mon esprit.
Mais j'ai quand même l'échine blessée vers le sol, baissée dans son ascendance folle.
Je retourne la chercher.